Catalogue

Genre : Essai, Document

Édition originale : 1845

Édition BQ : 1996

Prix : 13.95 $

Pages : 248

ISBN : 978-2-89406-124-4

Histoire du Canada. Discours préliminaire I et II
Texte conforme à l'édition de 1845

François-xavier Garneau  - Essai, Document -

Paru en 1845 et rédigé dans un climat d'abattement moral qui suit l'Acte d'Union du Haut et du Bas-Canada en 1840, le premier tome de l'Histoire du Canada depuis sa découverte jusqu'à nos jours met en valeur l'histoire du pays au XVIe et au XVIIe siècles. Dans son Discours préliminaire, l'auteur vante les progrès de l'histoire, devenue «une science analytique rigoureuse» depuis la Renaissance. L'Introduction présente les grands explorateurs, la découverte de l'Amérique (1492-1534) et du Canada (1535-1543), puis l'abandon temporaire du Canada par la France, de 1543 à 1603. Le Livre I embrasse les années 1603 à 1632, qui correspondent à l'établissement permanent de la Nouvelle-France, avec un chapitre sur l'Acadie (la fondation de Port-Royal), un autre sur le Canada (la fondation de Québec en 1608) et un troisième sur la colonie en général jusqu'au traité de Saint-Germain en 1632. Le Livre II comprend une description géographique du Canada, suivie d'un tableau des nations indigènes et de leurs us et coutumes.


À propos de l'auteur

François-xavier Garneau

François-Xavier Garneau naît à Québec en 1809. Autodidacte, il devient clerc de notaire puis notaire et gagne sa vie comme caissier dans une banque (...)

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Échos de presse

« Ainsi à l’aube de la littérature québécoise, Garneau ouvre une voie qui se refermera assez vite derrière lui. Les écrivains, romanciers et poètes qui se réclameront de lui, qui lui emprunteront même des scènes historiques, pratiqueront plus volontiers le pathétique, l’exaltation que la sobriété garnélienne ; de l’histoire du Canada, ils feront une véritable religion. Lire Garneau, aujourd’hui, c’est renouer, par-delà ces pieuses édifications, avec une sobriété et une probité laïques dont notre tradition intellectuelle a trop longtemps été privée. »

— GILLES MARCOTTE