Catalogue

Genre : Poésie, Chanson, Théâtre

Édition originale : 1967

Édition BQ : 1992

Prix : 12.95 $

Pages : 368

ISBN : 978-2-89406-075-9

Le temps sauvage suivi de La mercière assassinée et de Les invités au procès

Anne Hébert  - Poésie, Chanson, Théâtre -

La pièce Le temps sauvage a été créée par le Théâtre du Nouveau Monde au Palais Montcalm en octobre 1966. Cette œuvre au souffle féministe et symbolique s’articule autour d’une famille qui vit retirée du monde, sous la coupe d’une mère despote, dépossédée de son premier amour. Mais le temps sauvage, celui de l’ignorance et du silence qu’elle impose, celui aussi de sa mainmise sur son faible mari et sur ces cinq enfants, tire à sa fin quand meurt sa sœur et qu’elle recueille sa fille, ramenant ainsi à la maison l’âge de la parole, le feu de la liberté et de l’amour, qui couvaient sous les braises.

Le téléthéâtre La mercière assassinée a été diffusé à la télévision de Radio-Canada en août 1959. Le poème dramatique et radiophonique Les invités au procès a été présenté à Radio-Canada en juillet 1952.


À propos de l'auteur

Anne Hébert

Née en 1916 dans le village de Sainte-Catherine-de-Fossambault, Anne Hébert a singulièrement marqué la littérature québécoise par son œuvre d’une p (...)

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Échos de presse

« On ne lit plus guère la pièce Le temps sauvage, et on la joue encore moins. Loin des grands centres de l’œuvre d’Anne Hébert, elle s’ensauvage, abandonnée, de telle sorte qu’il est plus facile de s’en approcher naïvement, sans préjugés ni attentes particulières, que pour d’autres monuments brouillés par un essaim de discours critiques. Tel est sans doute le privilège des œuvres mineures, voire oubliées : la tradition s’est si peu chargée d’elles qu’on peut encore les lire à neuf. Le temps y est encore sauvage, et la prose, d’une fraîche violence, est encore “dure comme la terre et forte comme la soif ”, plus proche des montagnes sombres des Laurentides que de la bibliothèque où les élans initiaux, plus tard, ressuscitent dans une autre atmosphère. Soyons honnêtes : tout a mal vieilli dans Le temps sauvage, sauf l’arrière-pays de conte dont les personnages veulent s’arracher... »

— JEAN-FRANÇOIS BOURGEAULT / CÉGEP DE SAINT-LAURENT