Catalogue

Genre : Essai, Document

Édition originale : 1969

Édition BQ : 2014-01-23

Prix : 14.95 $

Pages : 280

ISBN : 978-2-89406-352-1

Le lieu de l'homme
La culture comme distance et mémoire

Fernand Dumont  - Essai, Document -

En 1968, alors que la gauche québécoise avait le vent dans les voiles et que Mai 68 occupait tous les esprits, paraissait, loin du fracas des idéologies, une réflexion exigeante sur l’homme et la culture en Occident, cet essai qui allait devenir le maître ouvrage de Fernand Dumont : Le lieu de l’homme. Qu’est-ce que l’homme, et qu’est-ce que la culture ? Reprenant ces grandes questions à son compte, Dumont pose, à partir du Québec, un regard sur l’ensemble du monde occidental à un moment où l’homme ne peut ignorer la précarité du lieu qu’il habite. Prenant appui sur une analyse de la crise du langage, à laquelle il consacre la première partie de son ouvrage, le philosophe sociologue propose de redéfinir la culture, ce «projet sans cesse compromis», comme distance de soi-même à soi-même. Ce livre magistral, écrit par l’une des plus éminentes figures intellectuelles du XXe siècle, s’est imposé comme un classique de la pensée théorique québécoise.

PRIX ATHANASE-DAVID


À propos de l'auteur

Fernand Dumont

Fernand Dumont (1927-1997) est né dans une famille ouvrière, à Montmorency, non loin de Québec. Après des études au Séminaire de Québec, il obtient (...)

En savoir plus sur l'auteur >

Échos de presse

« Le lieu de l’homme, c’est d’abord celui de nos questionnements. L’homme dont nous parle l’auteur, en cette année 1968 où tout bascule, habite le doute. Voilà condensés, me suis-je dit à ma première lecture de ce livre impossible, les tiraillements et les déchirements d’une société québécoise qui s’interroge et espère. Pourtant l’auteur n’évoque jamais le Québec dans ces pages. Il a réussi le tour de force de tirer, à partir de ce qui se tramait chez un petit peuple marginal d’Amérique du Nord, une théorie générale de la culture. Il a fait avec la pensée scientifique ce que Gaston Miron a accompli avec la poésie : élever le particulier à l’universel, en faire un objet d’humanité. »

— JEAN-PHILIPPE WARREN