Catalogue

Genre : Roman

Édition originale : Leméac, 2013

Édition BQ : 2019

Prix : 7.95 $

Pages : 64

ISBN : 978-2-89406-434-4

Format : 10,7 x 17,7 cm

Euchariste Moisan

Denys Arcand  - Roman -

 

Adopté par son oncle Éphrem et sa tante Mélie à l’âge de cinq ans, Euchariste Moisan grandit sur leur ferme jusqu’à la mort du brave homme, frappé d’un coup de sang. Dès lors que la propriété des Moisan lui appartient, il se marie, et l’avenir s’annonce fécond. Dur à l’ouvrage, ambitieux jusqu’à la cupidité, courageux, ce jeune cultivateur s’enracine profondément dans les valeurs du terroir laurentien : sur cette terre des ancêtres venus de France, sa famille assurera la suite du monde. Sa progéniture prendra la relève, et les champs nourriront ainsi chaque nouvelle génération. Les saisons passent, les enfants naissent, la ferme prospère, et Euchariste confie chaque année de bons profits au notaire.

 

Mais la chance tourne peu à peu le dos à Chariss. En plus de perdre sa femme, Phonsine, et cinq de ses douze enfants, ce paysan voit le reste de sa famille lui échapper. Pire que tout, un lopin vendu pour cinquante piastres au voisin Phydime Raymond rendra ce dernier fabuleusement riche, et Euchariste se ruinera en tentant de le récupérer. Quand le notaire en qui Moisan avait placé toute sa confiance s’enfuit avec ses économies, c’est la chute qui l’attend. Forcé de vendre sa terre à son fils Étienne pour presque rien, il s’exile à White Falls, au terme d’une débâcle dont il ne se remettra jamais.

 

Avec brio, Denys Arcand a transporté dans la voix d’Euchariste Moisan le magistral roman Trente arpents de Ringuet, paru en 1938 : « J’ai gardé l’os et le cœur, retiré la chair, mais conservé le ton. »

 


À propos de l'auteur

Denys Arcand

Né à Deschambault en 1941, le cinéaste de renommée mondiale Denys Arcand a d’abord étudié en histoire à l’Université de Montréal. En 1986, son long (...)

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Échos de presse

« Denys Arcand a su s’approprier Euchariste Moisan et en faire l’antihéros de sa propre fiction. Bien que nous ne sommes jamais très loin du personnage de Trente arpents, nous l’accompagnons autrement sur la route de la déchéance. »

– Jean-François Crépeau, Le Canada français

 

« Porté par une écriture économe et visuelle, le long monologue d’Euchariste Moisan va droit au cœur. Un personnage floué que le cinéaste fait revivre avec empathie et qui symbolise la défaite de tant de petites gens. La faillite du rêve américain qui avait attiré des milliers de Canadiens français aux États-Unis. »

-Monique Roy, Châtelaine