Catalogue

Genre : Essai, Document

Édition originale : Lanctôt, 1997

Édition BQ : 2022

Prix : 10.95 $

Pages : 100

ISBN : 978-2-89406-504-4

Format : 10,7 x 17,7 cm

Gaspé-Mattempa

Jacques Ferron  - Essai, Document -

 

Pour plusieurs raisons, Gaspé-Mattempa est un texte un peu à part dans l’oeuvre de Jacques Ferron. D’abord parce qu’il est porté par une écriture euphorique – et quasi fantastique, car ce Satan-Mattempa est une figure allégorique – qui est partie liée au fait que l’écrivain y parle surtout de la Gaspésie, cette région où il a été jeune médecin heureux (1946-1948) dans des conditions difficiles. Ensuite parce que c’est l’un des derniers livres publiés par Jacques Ferron lui-même, qui témoigne de la nouvelle impulsion que le romancier voulait donner à son œuvre. Le fascinant récit qui en résulte – le narrateur décrit sa relation avec une sorte d’alter ego nommé Maski, qui aurait été le personnage central d’un livre jamais terminé, Le pas de Gamelin – témoigne donc aussi, de façon éloquente, des épreuves rencontrées par l’auteur. Le versant plus tourmenté de la création ferronienne s’y trouve donc aussi représenté.

 

Pour compléter cette réédition de Gaspé-Mattempa, nous avons joint la brève correspondance échangée entre Jacques Ferron et Clément Marchand, son ami trifluvien qui, en 1980, publia le récit pour la première fois aux Éditions du Bien Public. Ces lettres révèlent les circonstances et la genèse de cette publication, tout en nous donnant un aperçu de l’attachement qu’éprouvait Ferron pour un autre pays québécois, celui de son enfance, dont le chef-lieu est justement Trois-Rivières. Les deux écrivains conversent ici en toute liberté et évoquent, à bâtons rompus, des souvenirs heureux de leur coin de pays mauricien.


À propos de l'auteur

Jacques Ferron

Né à Louiseville en 1921, Jacques Ferron jouit d’une affection particulière dans le ciel de la littérature québécoise. Par l’ampleur de son œuvre e (...)

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Échos de presse

« Ce texte à la fois conte, escarmouche sociale et politique, historiette, fiction autobiographique, mêle, à la manière de Ferron, merveilleux et réalisme, et c’est ce mélange qui fait de ce petit texte un texte irrévérencieux face à l’oeuvre elle-même. »

– Ginette Michaud, Le Devoir