Catalogue

Genre : Roman

Édition originale : La Mèche, 2020

Édition BQ : 2023

Prix : 11.95 $

Pages : 168

ISBN : 978-2-89406-521-1

Format : 10,7 x 17,7 cm

Burgundy

Mélanie Michaud  - Roman -

Nous sommes au milieu des années 80. La petite Mélanie se tient droite devant la misère, la cruauté et l’injustice qui règnent dans son quartier de la Petite-Bourgogne, qu’on appelle «Burgundy». Avec ses cheveux en bataille et sa moustache de jus de raisin, elle enfile les réparties effrontées et hilarantes. Lorsqu’elle et sa famille déménagent sur la Rive-Sud, Mélanie s’aperçoit bien vite que ses manières de ruelles ne s’accordent pas avec l’art de vivre en banlieue. Dans son nouveau milieu, l’enfant maigrichonne cumule les situations cocasses ; des amers arrière-goûts de sa pauvreté. La route de l’épanouissement est longue. Avec Burgundy, Mélanie Michaud signe une œuvre à la fois drôle et brutale, qui nous permet de replonger avec délectation dans l’époque des Grocery Steinberg, des photos scolaires aux arrière- plan futuristes, du Chef Boyardee et des céréales Fraisinette.

 

« Il faut comprendre que pour nous les p’tits crottés d’enfants pauvres de Burgundy, on se devait de détester les frais chiés parce qu’ils avaient tout ce qu’on désirait. Leurs vies étaient tellement plus belles, comme une surface en marbre toute polie qui shine. À leurs côtés, notre différence était marquée comme un rond de cerne sur une surface en mélamine toute crasseuse qui gondole. »


À propos de l'auteur

Mélanie Michaud

Mélanie Michaud a grandi à Montréal. Technicienne, scénariste, humoriste, comédienne, elle a étudié le théâtre et le c (...)

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Échos de presse

« Récit d’un éveil féministe et de la découverte de la miraculeuse échappatoire que représentent les livres, Burgundy tient moins du roman à proprement parler que de la succession de souvenirs tragicomiques — entre le portrait anthropologique et le monologue humoristique — racontés dans une langue agile et rythmée, qui magnifie le vernaculaire de la rue sans s’y cheviller. »

– Dominic Tardif, Le Devoir